J’ai pu passé quelques jours à Londres en 2015. Je m’attendais à plein de choses de cette ville, et au final, ce fut assez différent de ce à quoi je m’étais attendu. Mais même si ce ne fut pas le coup de foudre complet comme pour NY, je me suis promis de retourner à Londres, pour arpenter à nouveau ses rues, de nuit. (Et puis c’est bien la seule grande ville où j’ai croisé, de nuit, un renard qui se baladait tranquillement comme s’il était chez lui).

Craft Beer Co est un bar que je suis allé visité dés ma première nuit à Londres. Nous logions alors dans un hôtel sur Caledonia Roaden face de la prison de Pentonville. Mon premier circuit d’exploration de Londres consistait à à descendre doucement en passant Hemingford Road, puis Penton Street, en m’arrétant dans les pubs que je croiserais. Le but de mon périple était de me retrouver au Craft Beer Co pour y finir la soirée avant de remonter tranquillement pour dormir.

Les pubs que j’ai croisé sur ma route étaient … des pubs. Des pubs anglais typique. Quelques pressions, majoritairement de la blonde fade et sans gout. Bon toujours une Guiness, ce qui me permettait de savoir quoi commander. Mais rien qui ne justifie un billet ici. The Crown peut-être (116 Cloudesley Road) mériterait que je le cite. Un joli petit pub avec un bar central assez atypique et le soir ou j’y suis allé, éclairé par des dizaines de bougies. Un peu hors du temps. Je ne sais plus ce que j’y ai bu, mais je me souviens que j’y ai trouvé l’ambiance apaisante.

Mais revenons en au Craft Beer. Les bières sont bonnes, vraiment très bonne. Et la carte est une vrai carte de bar à bières avec une trentaine de possibilité.

Je me souviendrais longtemps de la première biére que j’y ai commandé. Je rentre donc dans le bar, je fais le tour des différentes salles, repère un fauteuil napoléon qui semble des plus confortable, prêt d’une petite table, avec une bougie qui éclaire juste ce qu’il faut.

Et je retourne au bar. Commander une Metro Man. Une Stout que j’adore, de Evil Twin (qui est une brasserie dont je suis dingue).

Et …

On me sert une pinte. D’une bière à 10,7 degré. Alors que c’est le quatrième ou cinquième bar ou je m’arrête.

Je peux vous dire que cette pinte fut la dernière de ma soirée. Et que les fois suivantes (sur les 5 nuits que nous sommes restés à Londres, j’ai du finir 3 ou 4 fois mes soirées au Craft.)

Si vous voulez en savoir plus sur ce bar, ils ont un site où vous trouverez même la carte des bières.

En temps que fan inconditionnel de Brewdog, je ne pouvais tout de même pas passer à Londres sans aller dans un Brewdog Bar. Et ce fut celui de Camden que je finis par choisir. (D’un simple point de vue de distance, j’aurais mieux fait d’aller à celui d’Angel, que je pouvais rejoindre à pied, mais j’avais vraiment envie de voir Camden de nuit)

Dans un angle de batiment, il m’attendait. Une vingtaine de pression dont 15 Brewdog et des bières invitées. Et la moitié des Brewdog à la pression m’étaient inconnues …

Bon forcément, en bon touriste, je suis reparti avec le pins en metal Brewdog et en ayant testé quelques bières que je ne connaissais pas.

J’aime bien ce petit bar du centre ville (mais un peu excentré). Le bar est assez petit, cozy, les murs recouverts de vieux posters de concerts ou de photos dont la moitié sont plus vieilles que moi.

La lumière est en adéquation de la déco. Tamisée, chaude, juste ce qu’il faut pour être à l’aise, juste assez peu pour vraiment se sentir bien.

Il n’y a pas autant de pressions (mais ne vous inquiétez pas, on est en belgique, la carte reste bien suffisante) que dans un Moeder ou au Poechenellekelder. Mais il y a des bières de la brasserie Senne (si vous ne les connaissez pas, goutez les).

La bande son du lieu est parfaitement en phase avec la déco. Du vieux rock, du Blues, exactement ce que j’ai envie d’écouter quand je suis la bas.

Et puis il y a un juke-box, qui fonctionne, remplis de vieux classique. Et pour quelques pieces, vous allez pouvoir lancer un vieux succés des Rolling Stones

Pour finir, deux attractions qui valent à elles seules que vous alliez faire un tour au Booze. La première, le Grand Fakir Hindou. C’est une petite machine (en mode roue de la fortune) qui pour quelques piecettes (je me souviens plus exactement le prix) vous prédira votre avenir.

Et la deuxième, c’est le patron. Taciturne limite taiseux, buriné comme un vieux cowboy tout droit venus des USA, c’est la personnification de son bar. J’ai passé quelques soirées la bas, soit directement assis au bar, soit attablé à l’une des petites tables en bar, à simplement me laisser bercer par la musique en regardant le patron servir des bières.